L’évolution du pouvoir d’achat en 2024 est un sujet d’une importance capitale pour les consommateurs qui ont connu des fluctuations économiques significatives ces dernières années.
Au second trimestre de l’année, le produit intérieur brut (PIB) a connu une croissance modeste de 0,3 %, après une augmentation de 0,2 % au premier trimestre, tandis que le pouvoir d’achat des ménages a progressé de 0,5 % par unité de consommation. C’est peu mais positif.
Cependant, signes des temps difficiles ou perçus comme tels, les dépenses de consommation des ménages sont en baisse (-0,5 % en juin dernier), après avoir ralenti sur les 6 derniers mois. Cette baisse est due à une diminution de la consommation d’énergie, notamment de carburant (-1,9 %) et, dans une moindre mesure, de la consommation alimentaire (-0,7 %). Première conséquence, le taux d’épargne des ménages a augmenté, s’établissant à 17,6 % de leurs revenus disponible brut (RDB), contre 17,2 % au trimestre précédent, reflétant une prudence face à l’incertitude économique future ; la seconde, de nombreux prix ont baissé dans les supermarchés par rapport à l’an dernier : 0,2 % selon l’INSEE. Insuffisant pour changer les comportements d’achat, mais encourageant.
Rien ne garantit un avenir serein ayant un impact favorable sur le pouvoir d’achat. Il est donc essentiel de continuer à se mobiliser pour revendiquer tant une augmentation des salaires que des mesures de soutien et de régulation des prix et des loyers.