C'est le souhait de plus de 15 millions de seniors et une question politique et sociétale qui pèse sur les autorités publiques, les acteurs de la protection sanitaire et sociale, de l'immobilier et du logement dont les bailleurs sociaux et les associations de locataires comme l'AFOC.
Bien vieillir, c'est tout d'abord vieillir chez soi dans un logement adapté à ses moyens et à ses contraintes présentes mais également à venir, dans un quartier sécurisant où l'accès aux services publics et marchands soit possible et adapté à l'âge. C'est aussi pouvoir se déplacer au gré de moyens adaptés de mobilité et de transports dans la diversité des territoires.
L'enjeu est sociétal et intergénérationnel du fait des contraintes démographiques et du vieillissement des populations ; il implique de penser le logement, le quartier, la ville et les territoires et leur lien de façon à anticiper les évolutions nécessaires pour répondre à la question du vieillissement et des lieux de vie.
C'est l'objet du rapport « nous vieillirons ensemble... » remis fin mai au gouvernement par Luc BROUSSY qui contient 80 propositions en ce sens.
Si l'AFOC regrette de ne pas avoir été consultée, pas plus que d'autres associations représentatives des locataires, il n'en reste pas moins qu'elle partage la préoccupation de l'auteur du rapport d'accélérer l'adaptation du pays à la transition démographique, et de massifier au plus vite les politiques visant les logements et l'habitat pour y répondre.
Au mieux avec l'avis préalable de tous les acteurs dont ceux qui représentent les consommateurs et locataires.