12 mai 2022
En raison des difficultés d'approvisionnement en huile de tournesol en provenance d'Ukraine, les fabricants ont modifié la composition de leurs produits. En effet, l'huile de tournesol a été substituée par d'autres huiles sans correction des emballages (étiquetage sur la composition).
Ainsi, le gouvernement a accepté temporairement une certaine flexibilité dans la mise en œuvre des exigences en matière d’étiquetage. Pour les 6 prochains mois, les industriels ne sont donc pas obligés de modifier la composition écrite sur les produits afin d’assurer la disponibilité des denrées alimentaires.
Ceci, à l'exception :
- des produits qui seraient reformulés à l’aide d’un ingrédient susceptible d’induire un risque pour le consommateur (allergène ou intolérance) qui doivent obligatoirement faire l’objet d’une information directe sur leur étiquetage, de façon visible et lisible (annexe II du règlement Informations des consommateurs sur les denrées alimentaires (R. UE 1169/2011)). C'est le cas, par exemple, de l'huile de soja ou d'arachide.
- des produits auxquels un ingrédient issu d’OGM aurait été ajouté ou qui seraient porteurs de l’une des allégations environnementales suivantes qui ne serait plus respectée du fait du changement de recette : « sans huile de palme », « sans OGM », « nourri sans OGM », « issu de l’agriculture biologique ».