Le Premier Ministre a reçu les associations de consommateurs le 15 novembre 2004. cette rencontre s'inscrit dans le cadre des consultations qu'il a engagé depuis un mois sur le thème « le contrat France 2005 » et qui portent sur trois objectifs : l'emploi, la réussite à l'école et la lutte contre la vie chère.
L'Association Force Ouvrière Consommateurs (AFOC) a mis l'accent sur le renchérissement du coût de la vie constaté par les consommateurs, que ce soit pour les produits alimentaires et de consommation courante, les loyers et les charges locatives, le prix des carburants et de l'énergie, et de manière plus insidieuse les prix des services.
Ces hausses sont d'autant plus mal ressenties par les ménages, qu'elles s'inscrivent dans un contexte général de stagnation des revenus.
En outre, les messages délivrés par les pouvoirs publics sont difficilement compréhensibles quand dans le même temps, les consommateurs sont incités à dépenser plus par des mesures sur le crédit à la consommation, par des encouragements à débloquer leur épargne et inversement fortement poussés à placer leurs ressources dans l'épargne longue destinée à financer des systèmes volontaires de pension.
M. RAFFARIN a indiqué qu'il entendait associer les représentants des consommateurs aux questions aussi importantes que :
- le logement, sujet de rupture sociale, selon ses termes et qui doit être le levier des actions des pouvoirs publics ;
- les services : banques, télécoms, services à la personne ;
- le commerce et la réforme de la loi Galland, le gouvernement étant préoccupé par le souci de défendre les intérêts des consommateurs et de maintenir les commerces de proximité ;
- les services publics, qui constituent un élément essentiel de l'aménagement du territoire mais dont le Premier Ministre estime que la notion doit évoluer.
- les moyens à donner aux associations de consommateurs qui doivent être plus fortement associées à la réflexion des pouvoirs publics.
Si cette rencontre avec le Premier Ministre constitue presque une première tant elle est inhabituelle, toute la question est de savoir quelles suites et sous quelle forme seront données à ces proclamations de bonnes intentions.
Contact Presse : Raphaël MANZANO Tel : 01 40 52 85 87